La ville de Sceaux vue du ciel

Une ville patrimoine

Le cœur de ville et le domaine de Sceaux réunissent de nombreux trésors patrimoniaux qui ont construit l’identité culturelle de la ville. 

Le cœur historique de la ville 

L’Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste de SceauxL’église a été construite en 1203 sur l’emplacement d’une chapelle du 12e siècle. Les ajouts successifs intervenus entre le 12e et le 19e siècle allient styles roman, gothique et renaissance et lui confèrent un caractère singulier. Ses qualités architecturales ont justifié son inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1929. Parmi les œuvres remarquables et classées : deux vitraux du 16e siècle, deux verrières (Arbre de Jessé, Saints et saintes), le groupe sculpté du baptême du Christ de Jean-Baptiste Tuby, plusieurs plaques funéraires dont celle de la duchesse du Maine, le médaillon de l’autel de la Vierge, l’autel-tombeau de Saint-Mammès et son tableau, ou encore les deux consoles en bois. Intimement liée à l’histoire de Sceaux, l’église Saint-Jean-Baptiste est aussi un lieu de vie et d'animation, comme en témoignent les concerts organisés tout au long de l’année. 

  • Place Frédéric-Mistral

Focus : Une restauration d’envergure 
Fragilisée dans ses fondations, l’église Saint-Jean-Baptiste fait l’objet d’importants travaux de restauration lancés en 2015. La livraison est prévue en 2022.
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La halle du marché 

La halle du marché de SceauxSituée en cœur de ville, elle a été réhabilitée en 2003 en restituant l’esthétique de l’ancienne halle de 1895, de l’époque Baltard. Ses verrières et ses structures métalliques incarnent une architecture urbaine qui a contribué, parallèlement, à la mise en valeur de la place de l’Eglise.

 

 

 

 

  • 66 rue Houdan

La maison Palloy 

L'entrepreneur Palloy devient célèbre à la Révolution pour avoir organisé en 1789 la démolition de la Bastille. Lorsqu'il s'installe à Sceaux, il fait bâtir cette maison avec les pierres de la Bastille, non loin du Petit château. En 1819, le gouvernement achète la demeure et y installe la sous-préfecture. On découvre alors des dalles sur lesquelles était gravé le nom des rues dont Palloy avait gratifié Sceaux pendant la Révolution (rue des Droits de l'Homme, de Voltaire, de l'Agriculture, ou encore la place Jacobite).

  • 37 rue des Imbergères 

L’Ancienne mairie 

L'Ancienne mairie de SceauxEn 1840, la construction d’un hôtel de ville est confiée à l’architecte Claude Naissant. La municipalité s’y installe jusqu’en 1887, puis occupe les locaux de l’ancienne sous-préfecture au 122 rue Houdan restés depuis ceux de l’hôtel de ville de Sceaux. L’édifice, situé à proximité du jardin de la Ménagerie, est donc aujourd’hui connu sous le nom d’Ancienne mairie et accueille de très nombreuses manifestations et réunions.

 

 

 

 

  • 68 rue Houdan

L’hôtel de ville 

L'hôtel de ville de SceauxImplante au cœur de la ville, ce bâtiment a été construit entre 1863 et 1865 afin d’accueillir la sous-préfecture alors installée à Sceaux. Acquis en 1886 par la commune pour y installer les services municipaux, il a été entièrement rénové et agrandi entre 2004 et 2006, par l’architecte Daniel Kahane, dans une démarche de haute qualité environnementale, suivant un objectif d’économies de gestion et d’entretien. L’opération architecturale a englobé la réhabilitation de l’ancienne caserne de gendarmerie et s’est organisée autour de l’aménagement d’un jardin public contemporain conçu en cœur d’îlot.

 

  • 122 rue Houdan. Tél. : 01 41 13 33 00

L’Ancienne gendarmerie 

Construite en 1869, l’ancienne caserne de gendarmerie est contemporaine de l’hôtel de ville. Après la dissolution de la brigade de gendarmerie en 2004, la ville de Sceaux décide d’acheter la propriété et de la rénover entièrement dans le cadre de l’opération de réhabilitation et d’extension de l’hôtel de ville. Soucieuse de pérenniser sa vocation initiale de bâtiment public, la Ville y a installé en 2006 une partie des services municipaux. L’Ancienne gendarmerie demeure ainsi, avec l’hôtel de ville, un témoin majeur des bâtiments construits sous le second Empire pour accueillir les corps de l’administration publique.

La Faïencerie

C’est en 1740 qu’une poterie est construite sur ce terrain très argileux. C’est sous la houlette de Jacques Chapelle, directeur vers 1750, que celle-ci prend son essor en développant la production de faïence fine dite japonnée, à défaut de pouvoir produire de la porcelaine, privilège réservé à Sèvres par Madame de Pompadour. L’aile nord est la dernière partie qui subsiste de cette importante manufacture.

> 1 rue des Imbergères et 14 rue du Docteur-Berger

Le cimetière

Le cimetière de SceauxIl s'étend sur plus de deux hectares et comporte deux monuments à la mémoire des soldats de la guerre de 1870 et un carré militaire en hommage aux soldats des deux guerres mondiales. Il comprend également des sépultures anciennes dignes d’intérêt par leur qualité artistique ainsi que des tombes de personnalités connues (Victor Baltard, Jean-Pierre Claris de Florian, Augustin-Louis Cauchy, Irène et Frédéric Joliot-Curie…).

 

 

  • 170 rue Houdan

Le domaine de Sceaux 

Le parc de Sceaux 

Le parc de SceauxJoyau du patrimoine français, le vaste domaine de Sceaux (181 hectares dont 121 hectares sur la commune de Sceaux) est classé au titre des monuments historiques. Il constitue l’un des ensembles les mieux préservés de l’époque de Louis XIV. Il comprend neuf hectares de bassins et canaux, de grandes perspectives avec terrasses et de cascades. Par ailleurs, il abrite les monuments conçus par Jean-Baptiste Colbert en 1661, les jardins dessinés par André Le Nôtre et les décors du peintre Charles le Brun. Menacé de tomber en déshérence, il a été racheté par le Département en 1923. Aujourd’hui labellisé "Jardin remarquable", le parc a également reçu le label "Eve" (espace vert écologique).

Le musée du domaine départemental de Sceaux

Le musée départemental de SceauxIl déploie ses collections dans quatre lieux prestigieux. Le château présente des collections sur l'histoire du domaine de Sceaux et de la région parisienne du 17e au milieu du 20e siècle. L’Orangerie conserve les sculptures des jardins de l'époque de Colbert. Le pavillon de l'Aurore et son jardin du 17e siècle, qui est orné d'une coupole peinte par Charles Le Brun sur le thème de l'aurore. Enfin, les écuries de Colbert, réhabilitées, proposent plusieurs services : un restaurant, une boutique, un espace multimédia ainsi qu'une salle d'exposition temporaire. 

 

Le Petit château 

Le Petit château de SceauxCet édifice de style classique, construit en 1661, a été la résidence des hôtes de Jean-Baptiste Colbert. Le portail monumental en pierre de taille, encadré de pilastres et surmonté d’un fronton triangulaire, constitue un accès prestigieux, classé à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1931. Il accueille aujourd’hui le pavillon de préfiguration du musée du Grand Siècle.

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Le château de Sceaux 

Le château de SceauxL’édifice a été construit entre 1852 et 1862 pour le duc et la duchesse de Trévise, à l’emplacement de l’ancien château conçu par Colbert en 1661, devenu à sa mort la propriété de son fils, le marquis de Seignelay. Le château présente des collections sur l'histoire du domaine de Sceaux (de nombreuses œuvres concernent les anciens propriétaires du château) et de la région parisienne du 17e au milieu du 20e siècle.

 

 

 

Le pavillon de l’Aurore 

Le pavillon de l'Aurore dans le Domaine de SceauxLe pavillon de l’Aurore, construit en 1672, constitue le chef d’œuvre du domaine de Sceaux. L’architecture du 17e siècle et l'inspiration italienne ont créé un lieu riche d'éléments décoratifs. Sa coupole, signée du peintre Charles Le Brun, est un ornement allégorique exceptionnel. 

 

 

 

 

L’Orangerie

L'Orangerie du Domaine de SceauxL’Orangerie a été construite en 1686 par Jules Hardouin-Mansart pour le fils aîné de Colbert. La rénovation effectuée en 2014 a permis aux façades et aux ornements de retrouver leur splendeur et à l’Orangerie de retrouver sa vocation première de galerie d’art. Il accueille aussi l’été, depuis 1969, les concerts du festival de l’Orangerie de Sceaux.

 

 

 

 

Les écuries du domaine 

Les écurie du domaine de SceauxLes écuries du domaine sont attribuées à l’architecte Antoine Lepautre, elles furent érigées dans la partie nord, au début des années 1670. D’une grande élégance, l’édifice a été restauré en 2006 pour constituer un espace d’exposition présentant l’intégralité des collections du domaine départemental de Sceaux, ainsi que l’histoire du Domaine depuis 1670.

 

 

 

L’architecture à travers la ville 

Depuis l’église Saint-Jean-Baptiste (plus vieil édifice de la commune), aux édifices conçus par Colbert au 17e siècle jusqu’aux maisons contemporaines, la ville surprend par la richesse et la variété de son patrimoine architectural. Sceaux compte plusieurs monuments protégés au titre des monuments historiques : le Chalet Blanc d'Hector Guimard, la villa Trapenard, le lycée Marie-Curie ou encore la maison Larrey d’André Lurçat ainsi que celle où il vécut, rue Paul-Couderc.

Le centre-ville

Dans la continuité de la partie piétonne de la rue Houdan, rue commerçante très prisée par les Scéens et autres Franciliens, de nombreux aménagements ont été réalisés par la Ville telles que les places Lemington-Spa, de Brühl ou encore allée des Fontaines. 

L’Ancienne mairie, située au 68 rue Houdan, construite en 1840 par l’architecte Claude Naissant, accueille aujourd’hui des événements culturels et des conférences. Elle est située à proximité du jardin de la Ménagerie (lien vers la rubrique Parcs et jardins) qui abrite la Maison du tourisme. À quelques mètres en direction de la place Fréderic-Mistral se trouvent l’église Saint-Jean-Baptiste et le jardin des Félibres.

Les maisons d’architectes

La Ville offre au visiteur de nombreuses créations d’architectes renommés du 20e siècle, et parmi elles de spectaculaires maisons d’avant-garde. Plusieurs villas témoignent des innovations formelles et techniques de l’époque, comme les maisons d’André Lurçat (1947) situées aux 21, 23/25 et 35 rue Paul-Couderc ; la villa Trapenard de Mallet Stevens (1931) au 5 avenue Le Nôtre ; les villas Colboc (1950) et Arretche (1955) aux 40 et 40 bis avenue Le Nôtre ; la villa Granet de Pol Abraham (1935) au 35 avenue Le Nôtre, la villa Badin de Paul Nelson, Bernard Lafaille et Fernand Léger (1954) au 31 rue Paul-Couderc, la villa Charles Mauduit d’Auguste et Gustave Perret (1934) au 46 avenue Jean-Racine, etc. À quelques minutes de marche au sud se situent les pavillons en meulière de l’entre-deux guerres, les maisons Mansart 1880 et villas Art déco 1920, avec parfois des jardins de taille spectaculaire. Au 26 rue Bertron, se trouve la villa de Victor Baltard, l’architecte des Halles, construite par lui-même en 1849. 

La maison-atelier d’André Lurçat

Frère du peintre Jean Lurçat, membre fondateur des CIAM (congrès internationaux d'architecture moderne) avec, entre autres, Le Corbusier, l’architecte moderniste André Lurçat s’installe à Sceaux après la Seconde Guerre mondiale pour y vivre et y travailler. Il faut construire à cette fin en 1949 au 21 rue Paul Couderc sa villa dans laquelle il aménage son atelier. Inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 2010 pour sa qualité architecturale remarquable et en tant que témoignage de l’œuvre du célèbre architecte et de l’évolution architecturale de l’Après-guerre. En 2020, la Ville fait l’acquisition de la maison-atelier d’André Lurçat avec pour objectif sa préservation, sa rénovation et à terme sa valorisation patrimoniale et touristique.

Les cités scolaires Lakanal et Marie-Curie 

La cité scolaire LakanalLe lycée Lakanal, construit en 1885 dans un domaine de 10 hectares en bordure du Domaine de Sceauxest le premier lycée "à la campagne" voulu par Jules Ferry, alors ministre de l’Éducation nationale. L’établissement va rapidement acquérir une grande renommée. S’y sont succédé Charles Péguy, Jean Giraudoux ou encore Alain Fournier qui imagina dans ces lieux le domaine perdu du Grand Meaulnes. La cité scolaire Lakanal, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, accueille aujourd’hui 2 550 élèves (collège, lycée et classes préparatoires).

 

Cité scolaire Lakanal
3 avenue du Président Franklin-Roosevelt. 
Tél. : 01 41 87 20 00. 

Cité scolaire Marie-CurieEn 1932, l’État confie la construction du lycée Marie-Curie à l’architecte Emile Brunet, formé à l’école de Viollet-le-Duc et architecte en chef du service des monuments historiques. Construit pour l’enseignement supérieur des jeunes filles, il est inauguré en juin 1937 et ouvrira après la Seconde Guerre mondiale pour  accueillir environ 500 élèves. Aujourd’hui, près de 2 000 élèves sont inscrits à la cité scolaire (collège, lycée et classes préparatoires). Cet établissement est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

 

Cité scolaire Marie-Curie
1 rue Constant-Pilate. 
Tél. : 01 41 87 81 81. 

L’innovation architecturale 

Des choix d’architecture réfléchis, créatifs, fondés sur la circulation des échanges caractérisent les réalisations contemporaines de Sceaux. Les constructions récentes, tout comme les rénovations d’édifices anciens, préservent la diversité architecturale propre à l’identité scéenne. 

La résidence des Bas-Coudrais 

Conçue par les architectes Chaillier, Fournier, l’Hernaut et Andrault, et réalisée par Eugène Beaudoin, Grand prix de Rome, architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, la résidence des Bas-Coudrais a été construite entre 1954 et 1957 sur 8 hectares, dans le quartier des Blagis. L’ensemble est reconnu pour ses qualités plastiques, l’harmonie des volumes, la recherche de la qualité dans les détails et l’importance des espaces verts. Véritable lieu de mixité sociale, ses 700 logements s’insèrent dans un vaste parc et dans un « esprit village », cher à ses habitants. L’attrait culturel de ce quartier est incarné par le théâtre Les Gémeaux/scène nationale et le centre social et culturel des Blagis (CSCB).

  • Résidence des Bas-Coudrais, 10 rue Jacques-Rivière
  • Centre culturel et social des Blagis (CSCB), 2 rue du Docteur-Roux. Tél. : 01 41 87 06 10. www.cscb.asso.fr 

L’école élémentaire des Blagis

École élémentaire des BlagisConçu en 1951 par André Aubert et Paul Herbé, l’école des Blagis présente un plan circulaire novateur qui vaudra à Aubert le prix de l'Équerre d'argent en 1962. 

 

 

 

 

 

  • 2 place des Ailantes

L'hôtel de ville

Avec son extension réalisée par Daniel Kahane, Grand prix de Rome, architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, cet édifice est un parfait exemple d’intégration contemporaine dans un ensemble architectural du 19e siècle. Construit sur le modèle des hôtels particuliers de l’époque, le bâtiment d’origine (l’ancien hôtel de sous-préfecture) conserve ses façades en pierres dans une architecture très contemporaine, sobre et discrète, respectueuse du patrimoine existant. Un jardin, ouvert et accessible en journée et permet de découvrir l’ensemble du site.

  • 122 rue Houdan. Tél. : 01 41 13 33 00